Marcus le Borgne dans
ses récits de voyage aux confins de l’Empire décrit les coutumes d’une tribu
d’amazone qui régnait sur un ancien fief sans descendance mâle.
« Elles ont comme
coutume avant le solstice d’été, en usant de leurs charmes, d’attirer des
hommes jeunes. Après plusieurs jours de festins, elles profitent de l’état
d’ébriété dans lequel les ont plongés un vin aphrodisiaque pour abuser d’eux.
Jeunes et vielles se trémoussent alors sans retenu sur les vis gonflés
chargeant leur vagin à ras de tout le sperme disponible.
Avant que le jour ne
se lève au-dessus de l’horizon, les femmes, silencieusement et d’un même
ensemble, entraves de liens de cuir les hommes endormis. Traînés hors des habitations
sans ménagement, les traînards harcelés de coups de piques et d’injures, les
hommes sont rassemblés au milieu d’une place circulaire.
Des croix sont
dressées sur les bords de cette aire dessinant un cercle parfait auquel aucun
géomètre ne pourrait reprocher des irrégularités. Encore ivre et sans
résistance, chaque homme est entravé avec soin à une croix par les femmes qui,
leurs besognes terminées, tracent avec une peinture blanche ou rouge une cible
sur les torses nus à l’emplacement du cœur.
Les amazones, munies
d’arcs et de flèches, rejoignent le centre de la place et se placent
chacune face à une croix. Elles attendent dans un silence étouffant un
signal. Une petite fille nue apparaît et arpente lentement le tour de la place.
Devant chaque croix, elle exécute quelques pas de danse tout en grâce légère
dont elle seule connaît la signification. Après cet étrange ballet, elle
s’allonge délicatement au sol. Un petit geyser venu de son pubis illumine alors
la scène d’un arc en ciel urinaire qui donne le signal de bander les arcs.
Lorsque la fillette poussa un hurlement inaudible, le sifflement des flèches et
les cris des hommes se mêlèrent dans un chant cacophonique. »
Marcus dans son récit
précise que, aucun homme ne survivant à ces rituels, on ne sait à quel usage
les femmes destinés les corps. Mais, peut-on prêter foi au récit de
Marcus ?
Ne fut-il pas brûlé
vif au début de l’ère chrétienne pour conduite immorale ?
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