vendredi 17 janvier 2020

ATTENTE I


Dans le parc du château de la Baronne de R.,
 les statues plongées dans leurs rêves lubriques
 attendent les visiteurs.

On érige des monuments hérissés de statues la bouche ouverte par l’ignorance de leur condition et les organes reproducteurs voilés par peur d’être dérobés. Nymphes et chérubins privés du plus élémentaire plaisir de la reproduction du même se vengent. Fientes et urines sont exclues des salons ou se promènent les gourmets de l’occlusion intestinale. L’arrière et l’avant ont des limites saturées par des rêves concupiscents qui nécessitent l’intervention « manu militari » de la censure.

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